mercredi 25 août 2010

Puh-reee, oh la la!

Bon, je suppose qu'il serait temps que je m'y mette aussi...

Me voilà donc à l'avant-veille de mon départ, dans notre belle et grande capitale, presque prêt à m'envoler pour Osaka. Le sentiment qui prédomine est celui d'impatience, un peu tinté d'inquiétude, il faut bien le dire... Je ne suis jamais parti si loin, jamais dans un pays dont je ne parlais pas la langue, et pourtant j'ai vraiment hâte d'y être. Malgré toutes les informations que j'ai pu recueillir çà et là, je pense que je ne pourrais vraiment réaliser ce que sera ma vie là-bas qu'une fois sur place, alors en attendant je fais le touriste de base à Paris, en prenant notamment des photos des grands classiques pour pouvoir les montrer aux Japonais et aux autres étudiants étrangers. Sur les conseils avisés d'une amie qui y est allée il y a deux ans, j'ai aussi fait provision de porte-clefs Tour Eiffel, parce qu'il paraît que c'est bien vu d'en offrir aux gens que l'on rencontre... ça peut paraitre étrange, mais je suppose qu'il faut se faire aux coutumes de son pays d'accueil, même avant de partir ! Je tâche aussi de finir mes démarches de dernière minute, dont j'aurais sans doute du me préoccuper plus tôt, mais comme mes deux comparses, je ne brille pas par mon organisation et ma capacité à prévoir à l'avance... Bref, un séjour parisien un peu étrange et bien différent des précédents, entre visites le jour et cours de cuisine le soir (à la demande de mon hôtesse). Il me faut d'ailleurs vous laisser, car la leçon de ce soir va commencer, tartare de saumon et son carpaccio de tomates ! On se retrouve au Japon !

lundi 23 août 2010

IRA-land

I've got my things, I'm good to go (...) Just one more plane ride and it's done _Jack's Mannequin


Donc, ça y est. Je suis arrivée, installée, les valises sont vidées, les vêtements sont rangés (!!). Et après 3 jours en Irlande, c'est seulement en m'installant dans cette chambre aux tons neutres que j'ai ENFIN réalisé que c'était un vrai départ, qu'ici ça serait home pendant quelques temps - une fois que je me serai appropriée cet espace encore un peu trop impersonnel. Etrange sentiment de quasi "jet-lag" (for lack of a better word) en arrivant en Irlande, un mélande de déjà-vu et d'irréel. Agréable parenthèse Dublinoise (surtout agrémentée de retrouvailles avec Niamh), mais à AUCUN moment je n'ai pu réussir à me mettre dans la tête que oui, vraiment, j'étais partie, et pour un an. Ironiquement (ou pas), il aura fallu ma première averse - une arrivée sous une pluie battante à Newry - pour que j'admette enfin que this is it, the real thing.


Newry, Co. Down, Northern Ireland, United Kingdom.


Premier contact avec la ville le dimanche après 18h, ça reste timide, un peu l'impression de visiter un appartement qui aurait été déserté et où tout aurait été laissé en plan (comme Saint-Etienne en fait...). J'ai 2 jours complets devant moi (avant de m'aventurer de l'autre côté de la mer d'Irlande pour quelques jours) pour apprivoiser la ville, prendre des repères, absorber cet accent, user mes semelles pour compenser mon sens de l'orientation défaillant - et accessoirement me frotter aux quelques démarches administratives qui m'attendent.

On a tous nos rituels pour "s'installer", faire son nid. Moi j'ai besoin de ces moments seule avec la ville, à marcher sans but précis, sans rien chercher, juste ouvrir les yeux et tourner au hasard. C'est comme ça que j'ai abordé Armidale, Sydney et Dublin, le long de ces rues interminables aux noms banals. Georges Street et son débouché sur Sydney Harbour, les quais le long de la Liffey... Ensuite, ensuite seulement je serai capable de "partager" la ville.

Je pense que Newry et moi, on va bien s'entendre.




vendredi 20 août 2010

Vermont J -3

Récemment, quelqu'un m'a dit : «La vie est bizarre parfois, elle crée de nouvelles réalités qu'on aurait jamais imaginées.» C'est vrai, on fait des plans, on prévoit, mais finalement c'est une autre voie que nous offre notre existence. Il y a quelques mois, la petite stagiaire en communication que j'étais faisait l'expérience de la vie active … et même si ce rôle de «jeune cadre dynamique» (hum-hum) me plaisait je m'étais mise à rêver d'un voyage, d'une coupure qui m'éviterait de m'engager trop vite dans une vie d'adulte qui n'était pas encore faite pour moi. C'est donc un peu sur un coup de tête que j'ai décidé de faire une césure dans mon cursus et de partir pour un an aux Etats-Unis. Et après moultes réflexions et des formalités sans fin j'ai finalement été acceptée à UVM – The University of Vermont, à Burlington.
Créée en 1791, dans la foulée de Brown et Dartmouth, elle fait partie des plus anciennes universités des Etats-Unis. Lister les raisons de mon choix serait difficile mais son caractère de Public Ivy et son emplacement géographique idéal – en Nouvelle Angleterre, nichée sur les rives du lac Champlain, à 1h30 de Montréal et 3h de Boston – ont été déterminants.

Je n'arrive toujours pas à me rendre compte que dans trois jours je serai à New York, prête à passer ma première nuit sur le sol américain avant de rejoindre UVM, mon territoire de jeux pour un an ! Je ferai un article plus détaillé sur mon université, la ville de Burlington, mon appartement et toutes les belles aventures qui m'attendent après mon arrivée. Pour l'heure il serait temps d'aller faire mes valises. Je décolle lundi matin pour New York et mes sacs, encore dans les placards, restent désespérément vides ... Décidément, je ne changerai jamais !


dimanche 15 août 2010

Bienvenue/Welcome/Yōkoso!

Nous créons ce blog, et cela n'étonnera personne qui nous connaît un tant soit peu, à la dernière minute avant de partir. Partir pour des destinations somme toute bien différentes, d'où l'apparent manque de logique dans le titre de ce blog. Marion part en Irlande, donc Leprechauns, Magali dans le Vermont, donc Bigfoot, et moi-même au Japon, donc Kitsune. Nous rentrerons plus dans les détails de nos expériences respectives lors de nos premiers posts personnels, Il ne me reste donc plus qu'à vous souhaiter une bonne lecture !